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Entretien avec Romuald du podcast ON EST PAS BIEN LÀ ?!

Merci à Romuald du podcast ON EST PAS BIEN LÀ ?! pour sa visite

https://www.lastationb.fr/podcast/on-est-pas-bien-la-emission-no18-jerome-barrier-roulez-jeunesse-loisir

Les problèmes, il y en a des tas. Ton portable qui n’a plus de batterie, le sac de courses qui lâche au milieu de l’escalier, ton pied qui vient de s’écraser par accident contre la table basse, ce superbe mec qui ne répond plus à tes messages, les clés restées dans la bagnole, ta prof de français qui arrive neuf minutes après le début du cours, et puis, et puis la fonte des glaciers, la guerre, la pandémie, leur crise, la course effrénée du capital, et l’ampoule du salon qui lâche sous tes yeux. On n’est pas bien là.

Le monde change, et on pourrait raconter la vie autrement, trouver des chemins de traverse, arpenter de nouveaux sentiers, et c’est justement ce que l’on vous propose avec cette émission : de découvrir ces gens qui ont pris la tangente, qui savent que l’avenir est déjà là, alors avec toute notre équipe, on a décidé de prendre la clé des champs et de voyager à travers la Normandie, son cidre fou, ses vaches, brunes, blanches et noires son houblon, ses artisans, ses producteurs. 

Cette région, qui semblait si quotidienne, à nos yeux et qui recèle en fait de nombreuses surprises. Toujours autant de pluie en Normandie, qu’en est-il de son soleil qui coule en nous ?

Romuald: Aujourd’hui entre tandem, vélo duo, vélo pour chaise roulante, vélo de transport de chaise roulante, vélo à cadre abaissé ou vélo de confort, mais aussi assistance électrique, ou pas, pédalier, dérailleur, frein à disques, guidon simple, double guidon, casque, cadenas, gilet, trousse de secours, pompe, panier ou encore conseils, guides, bonne humeur et gentillesse. Vous vous demandez chez qui nous sommes? 

Et bien c’est simple, niché au cœur de Louvigny à deux pas de Caen, nous partons à la rencontre de Jérôme Barrier de Roulez JEUnesse Loisirs. 

Notre hôte au sourire, toujours aussi accueillant qui nous reçoit au milieu de tous ses vélos, autant de promesses, de bons moments en famille, entre amis, ou seul à parcourir la superbe voie verte, la Vélo Francette à proximité de nous.

Jérôme, bonjour 

Jérôme : bonjour Romuald

Alors avant d’évoquer ces promesses de balade au cœur de la nature normande, il me semble que cette activité est une reconversion professionnelle. Alors Jérôme, que faisiez-vous avant et qu’est-ce qui vous a amené ici aujourd’hui ?

Qu’est-ce que je faisais ? Je faisais autre chose avant dans une autre vie, un travail qui consistait à accompagner les branches professionnelles dans leur politique, emploi, formation et apprentissage. Donc quelque chose qui a à peu près rien à voir avec ce que je fais aujourd’hui et un changement, un choix de vie, une envie d’être, de participer à un monde plus en lien avec le vivant et avec le respect de la nature et le lien social tout simplement. 

Pour les autres, mais d’abord pour moi, envie de réaliser quelque chose à l’aube de mes 50 ans puisque chaque année en fait je me vieillis d’un an. Donc cette année j’ai donc 49 donc j’ai 48 voilà et donc à 49 ans bah le temps de faire quelque chose de moi-même, donc petite fierté d’avoir monté ce projet de services à vélo en Normandie. 

D’accord et est-ce qui’il y a eu un déclencheur de ce passage à l’acte parce que c’est quelque chose qu’on peut mûrir parfois pendant des mois, des années et puis il y a un passage à l’acte, il y a un déclencheur qui fait qu’on se dit “allez là j’y vais maintenant !”

Déclencheur, je crois que c’est le déménagement de mes enfants qui sont partis avec leur maman habiter un peu plus loin donc moi ça m’a amené aussi à me poser la question sur où je voulais vivre, et ça m’a amené à revenir en Normandie. Après un long exode entre le Cameroun, l’Alsace, la Bourgogne Franche-Comté et la région parisienne. 

d’accord OK et racontez-nous un peu votre rencontre avec le vélo. Parce que pour choisir de faire effectivement loueur et vendeur de vélo, il faut quand même qu’il y ait une rencontre et comment ça s’est passé ?

Eh bien le vélo, c’est une histoire de jeunesse donc j’ai commencé à faire du vélo ici à Louvigny quand j’étais pas plus vieux que sept ou huit ans, et puis longtemps j’ai cherché ce que je voulais faire dans la vie, et puis finalement je me suis dit que le vélo c’était un trait d’union entre les gens, une façon en fait de se retrouver finalement pas si loin que ça de la nature, proche avec les autres, dans un état d’esprit ou finalement on est plus accueillant, plus indulgent envers les autres. Donc le vélo c’est un peu une excuse pour aider les gens à passer un bon moment ensemble, à se reconnecter avec eux-mêmes avec la nature. Donc c’est à la fois on va dire une philosophie, un sport et un acte aussi de, on va dire,  de décarbonation de nos transports. Ce qui est aussi le déclencheur de mon projet, c’est de contribuer à ma manière à faire en sorte que mes enfants plus tard quand je ne serai plus là, souffrent un tout petit peu moins du réchauffement climatique. Donc je me dis si je peux contribuer avec ce projet là à 0,0000000001 degrés de plus en moins et bien c’est gagné.

D’accord et donc vous vous inscrivez dans cette dans cette démarche qu’on appelle le tourisme responsable, durable. Le slow tourisme c’est ça, donc expliquez-nous un peu rapidement en quoi ça consiste cette appellation slow tourisme. Alors est-ce c’est la même chose que le tourisme durable ?

Et bien je crois que ça va ensemble l’idée, en tout cas moi l’idée que je m’en fais du slow-tourisme c’est : On débranche un peu son téléphone, ses urgences et on lâche un petit peu l’horloge pour finalement se dire: je suis en vacances donc être en vacances, c’est “être” et c’est pas forcément une semaine, un jour, un temps donné, et donc je prends le temps d’aller à la découverte, sans forcément aller très très loin de chez moi, à la découverte des autres, des initiatives, des activités, différemment.

C’est du tourisme aussi qu’on peut faire, c’est un peu le sens du magasin, c’est du tourisme qu’on peut faire tous les jours, près de chez soi, on peut dire, tiens je vais louer un vélo et je vais me balader sur la voie verte parce que mon vélo est pas assez bon et, j’en sais rien, j’ai envie d’un bon vélo, j’ai envie d’essayer un électrique, j’ai envie d’essayer un tandem, j’ai envie d’essayer autre chose.

C’est ça, et puis le projet c’est aussi de trouver des solutions. J’ai des personnes qui partent du magasin en balade, un grand-père avec son petit-fils sur le Fun2go. Ça va être une famille avec un enfant handicapé qui ont trouvé enfin le tricycle qui permet de faire des balades en famille. Ça va être un papy ou une mamie qui viennent louer des vélos d’enfants ou une remorque pour faire une balade toujours en famille.

Donc l’idée c’est d’avoir une solution de balade à vélo dans un endroit entre Ouistreham et la Suisse normande qui restent encore préservés on va dire de la masse des personnes qui viennent s’agglutiner sur des parkings, au même moment consommer, on va dire la même activité. 

Moi je suis finalement dans un projet où j’ai pas envie d’avoir trop de clients, j’ai pas envie qu’il y ait trop de monde, j’ai pas envie que ça marche trop bien, je veux juste que que ça fonctionne un peu, donc c’est du slow commerce 😉 !!

D’accord mais c’est aussi parce que, de réduire comme ça, ça permet de prendre du temps avec les gens j’imagine que j’en parlais un peu. Ici on ne vient pas que louer un vélo on vient aussi discuter, se faire un peu expliquer.  Où est-ce qu’on peut aller, trouver des bons plans, parce que il y a des spot un peu particulier j’imagine sur la sur la vélofrancette ou aux alentours de Caen,

Oui on parle beaucoup de vélo, de voyages à vélo, d’itinéraires, de solutions de transport, de conseils pour utiliser aussi le train, de conseils aussi sur les activités qu’on peut faire du côté deThury-Harcourt, Clécy voir aussi du côté de Ouistreham. C’est ça aussi où l’idée du tourisme durable, c’est aussi “je lâche la voiture pendant les vacances”. Donc moi j’ai des gens qui viennent, ils restent garés ici la semaine. ils partent avec des vélos, ils reviennent. J’ai des personnes à qui je loue des vélos en livraison, au pied du train à la gare, donc zéro voiture. Et c’est vraiment le projet, c’est de contribuer à mettre plus de gens sur le vélo pendant les vacances. Dans ce sens là, on va dire que c’est durable dans la mesure où on utilise un peu moins de, on crache un peu moins de gasoil et on respire un peu plus, parce qu’on a une mobilité active, parce qu’on est au bord de l’Orne, parce qu’on est sous les arbres, et dans les prairies, et que du coup on passe des moments sympas.

Et vous parliez des vélos pour tous et toutes. Ça veut dire que là, vous en aviez pas un peu parlé, un grand-père et son petit-fils ou une personne en situation de handicap. Donc ça veut dire vous avez une offre vraiment spécifique. Vous parliez du fun2go tout à l’heure si j’ai bien entendu, du coup, expliquez-nous un peu la diversité des vélos qui composent l’offre de location parce que c’est quand même vraiment atypique. On le voit un peu sur les photos sur votre site mais en tout cas c’est des vélos… ce ne sont même plus des vélos !! ça ressemble à autre chose 

Ça reste….  alors dans mon projet il faut pédaler, c’est l’objectif c’est tout le monde pédale, donc il y a soit des vélos, soit des tricycles, soit des remorques. Ça va de la remorque pour les tout petits ou le siège bébé, mais aussi la remorque pour chiens et chats, des vélos électriques, des vélos mécaniques, mais aussi donc les vélos adaptés qui sont, bien souvent, soit des triporteurs qui permettent de pousser un fauteuil intégré ou une plate-forme avec un siège roulant 

Donc un fauteuil roulant c’est ça. donc un vélo avec une personne en situation de handicape.

C’est un vélo, un triporteur sur lequel on va charger devant sur une plate-forme, une personne qui reste dans son fauteuil, mais qui va pouvoir suivre la balade avec son accompagnant, de sa famille ou ses proches, voir pour des associations ou des structures médico-sociales qui peuvent aussi être amenées à louer ces vélos 

Et puis le Fun2go mais en fait c’est un tandem côte à côte qui permet de prendre en charge une personne qui n’est pas en capacité toute seule de pédaler, soit pour des raisons d’équilibre, de capacité physique, ou de perte d’autonomie. Y’a beaucoup de raisons qui font que avec ce fauteuil là on a un embarquement facilité, une ceinture de sécurité, des accoudoirs, un système de transmission qui permet de pédaler en accompagnant ou d’être en roue libre, 

Ce qui veut dire que la personne qui est à côté, elle peut soit pédaler, soit si elle n’est pas en capacité ne pas du tout pédaler, ou alors pédaler elle-même à son rythme et à un rythme qui serait différent de l’autre personne c’est ça ?

C’est exactement ça, c’est la magie de ce système-là. On a du coup la possibilité de participer à hauteur des capacités qu’on peut donner à la balade, et on a on a du coup une mobilité active pour tout le monde. On peut le faire à deux sur le tricycle ou embarquer le Funtrain qui est du coup le même système qui permet d’avoir deux autres passagers à l’arrière qui vont aussi participer activement ou moins au système de pédalage 

S’ils sont derrière, ça veut dire qu’ils sont… c’est une remorque accroché au vélo principal  ?

c’est ça 

D’accord donc c’est des vélos, il faut imaginer un vélo côte côte…. donc on est deux, on est assis l’un à côté de l’autre, comme dans une voiture, sauf qu’on a des guidons et des pédaliers et des pédales 

et deux autres personnes à l’arrière avec chacun un guidon fixe une sonnette, un pouet pouet qu’on a rajouté, parce que Roulez JEUnesse, le projet c’est quand même que ce soit marrant et que ce soit ludique, et puis le guidon. Par contre la direction, c’est la personne de devant à gauche qui choisit la direction pour l’équipage 

Et on a aussi des tricycles qui permettent à des personnes qui ont des problèmes d’équilibre, d’obésité ou des douleurs lombaires ou des problématiques qui font que sur une selle, c’est difficile. Ce tricycle là il permet d’être assis sur un fauteuil. 

D’accord et donc est-ce qu’il y a besoin d’un peu de formation avant… est-ce qu’il y a besoin d’apprendre à piloter ces vélos un peu innovants pour partir ?

Il y a toujours un petit temps de prise en main du vélo, avec n’importe quel vélo ou n’importe quel matériel, il y a systématiquement, on vérifie, avec les personnes que ça convient bien, que c’est bien réglé. On fait un petit tour de chauffe.

Pour les vélos adaptés, il y a un petit temps en plus, notamment pour le Fun2go avec transmission avec trois modalités, c’est quand même assez particulier, et puis il y a de l’encombrement aussi au niveau des passages d’obstacles. Donc il faut au niveau du pilotage une petite formation, mais très rapide, puisque ça reste des vélos simples 

Les vélos fauteuils, par contre je les ai moins régulièrement c’est sur rendez-vous et c’est souvent avec des équipes qui vont du coup avoir une petite formation avant. 

Et ça veut dire qu’après, vous pouvez, vous, par rapport au fait que les vélos soit un peu encombrants avoir les bonnes routes, leur dire vous pouvez aller là, le passage sera facilité, là attention il y a un petit obstacle qui est un peu compliqué à passer, ça vous connaissez j’imagine par cœur là, le début de la vélofrancette, au moins jusqu’à la Suisse normande

Les parcours qui sont à faire ici entre Orne et Odon, il y a des parcours déjà bien sympas qu’on peut faire en vélo fauteuil entre Bretteville et Fleury finalement, ou sans aller forcément sur la voie verte ou la Vélo francette, il y a plein de chemins

Il y a plein d’autres chemins 

sans aller très très loin avec ces vélos là, qui ont une autonomie un peu moins longue, puisque c’est 40 km maximum qu’on peut faire avec l’assistance électrique. 

D’accord pour les vélos là vraiment adaptés, pour les fauteuils dont on parlait, le fun2go, sinon les autres vélos,

alors là les autres vélos, on est sur une centaine de kilomètres en moyenne en terme d’autonomie. Après tout dépend la façon dont on les utilise, mais c’est des batteries qui sont conçues pour avoir une forte capacité, et pouvoir passer des moments sympas sur la route. 

J’ai aussi des remorques Weehoo qui sont des petites remorques qui permettent aux enfants de pédaler. Pareil en roue libre, ils peuvent apporter un soutien au niveau du pédalage, un peu comme un vélo suiveur. C’est entre la remorque et le vélo suiveur. C’est un modèle que j’ai trouvé qui est sympa aussi, puisque on peut parler des personnes âgées ou des personnes à mobilité réduite, mais aussi des enfants qui peuvent participer. 

Mais ce qui veut dire que, quand on vient ici, on peut venir en famille avec son grand-père, sa grand-mère, son oncle handicapé ou sa tante qui peut plus faire de vélo, les enfants qui sont trop petits pour pédaler, il y a une solution ?

voilà et avec le chien 🙂

avec le chien dans la remorque en plus ! 🙂

L’idée c’est ça, c’est de donner une solution à toute la famille pour faire passer un bon moment de balade à vélo pendant les vacances aux loisirs les week-ends 

D’accord et du coup, vous êtes installé depuis peu à Louvigny, donc c’est là dans le courant de l’année 2023 et vous êtes déjà en réseau avec de nombreux acteurs, notamment je pense à Normandie équitable qui est un réseau d’entrepreneurs et d’entrepreneuses engagés. Qu’est-ce qui vous a poussé à intégrer ces réseaux là. Pourquoi justement plus Normandie équitable qu’un autre réseau 

Normandie équitable, je les avais rencontrés dans dans une vie d’habitant et de bénévole où j’étais déjà, on va dire, soucieux de préserver l’environnement, trouver des solutions équitables, justement qui permettent du coup à la fois socialement, économiquement, et environementalement 🙂 viables. Je les avais rencontrés sur Louvigny et puis rapidement mon projet, ça a été aussi de faire découvrir à des touristes où les habitants, avec l’excuse où le vecteur de du vélo, de faire découvrir des initiatives. Le réseau Normandie équitable il est plein de supers initiatives et du coup, c’est je me suis dit : mes vélos j’ai envie de les mettre au service de la mise en valeur de ce type d’initiatives.

Parce que le tourisme, (je respecte toutes les formes de tourisme, que ce soit de mémoire ou le tourisme plus traditionnel), c’est très bien, mais c’est bien aussi de sortir des sentiers battus pour profiter des vacances, aussi pour poser son regard sur des initiatives responsables, économiquement, et socialement. Et j’avais envie de m’inscrire là-dedans. 

Et globalement mon entreprise n’est pas une association, mais elle a un but on va dire, une utilité sociale. Moi je le fais pour dans un but social et environnemental. 

J’ai par exemple, j’ai mes cartons de vélo je savais pas quoi faire. J’ai trouvé une solution pour que avec le plateau circulaire, bah ils retrouvent une utilité, je n’avais pas envie de les mettre à la poubelle, je me suis dit “mais Jérôme t’embête pas avec ça c’est pas ton boulot”, mais je me suis dit “si ça fait partie du boulot”. 

ça fait partie de la démarche il y a vraiment l’idée de travailler de façon coopérative avec de nombreux acteurs, d’où l’inscription effectivement dans des réseaux comme ça régionaux, qui peuvent offrir des solutions, 

Comme la bulle, comme le Rollon, aussi 

Oui parce que vous acceptez aussi le Rollon, qui est la monnaie locale, enfin la monnaie régionale, on ne peut plus parler de local sur la grande région, mais qui permet effectivement de faciliter plutôt les échanges en circuit court et être dans une démarche de proximité, en tout cas de poser d’autres solutions. Il y a vraiment cette idée-là.

Je vous sens débordant d’énergie, d’idées, alors après cette première saison estivale qu’est-ce qui serait l’avenir,  un petit peu… vous avez déjà des pistes de réflexion pour le deuxième été ? 

Y’a pas que l’été, on a bien vu que c’était toute l’année, mais j’imagine que l’été, la période estivale est quand même une période un peu plus dense. Voilà, qu’elles sont un peu les perspectives de développement pour Roulez JEUnesse Loisirs ? Je dis développement mais ça peut être diversification, c’est pas forcément toujours plus. 

Il y a plein de pistes qui confirment en fait le projet à la base, c’est-à-dire de voir aussi sur du partenariat, avec des personnes qui seraient du côté de La Rochelle pour voir faciliter l’itinérance touristique sur la vélo Francette, de réfléchir aussi, pour trouver des solutions à des gens qui veulent se ré-équiper en vélo, et qui cherchent avec leur véhicule d’occasion, des solutions. Qu’est-ce que j’avais d’autres comme idée….j’ai beaucoup d’idées, j’essaye de me freiner bien régulièrement… 

mais c’est bien aussi 🙂

Proposer une forme de dépôt-ventes pour proposer à des personnes, soit de leur revendre leur vélo, soit, pourquoi pas, de le mettre en location aussi pour leur permettre de financer un achat de vélo,

De trouver des formules, peut-être d’abonnement pour les familles avec des personnes à mobilité réduite, parce que ça coûte très cher les vélos adaptées, donc voir pour une location… 

Ya une une vraie démarche sociale, effectivement jusque sur la tarification 

pour que ça reste abordable que je puisse investir dedans, en vivre, mais que ce soit quelque chose qui ne soit pas exclusif, et qui soit ouvert à tous.

L’autre projet, ça va être autour des vélos de transport pour les enfants aussi, où il y a des pistes aussi avec les communes. 

Ce qu’on appelait, le Pédibus quand c’est à pied, et là c’est une sorte de vélo bus qui va chercher les enfants au pied de chez eux en fait, qui les emmène à l’école à vélo

C’est ça,  avec des solutions pour, pareil, pour sortir un peu de la voiture,

De continuer le système de livraison qui fonctionne bien. Il y a une vraie demande mais par contre je réfléchis pour pouvoir livrer des vélos…. 

J’ai investi dans une remorque avec la boîte à soudure qui sait faire pas mal de choses, donc là j’aime bien un peu l’idée aussi d’imaginer des vélos un peu sympas : il y a le vélo smoothie, un vélo peut-être pour recharger son téléphone portable…

Je suis assez ouvert, même si finalement, tout n’est pas dans le projet Roulez JEUnesse Loisirs, il y a des choses qui peuvent être avec Roulez JEUnesse Loisirs,  avec de la coopération avec d’autres acteurs, ou en tant que bénévole dans un projet. Je fais la part des choses, mais du coup beaucoup d’idées… 

OK nous voilà arrivé au terme de ce bref entretien, un grand merci Jérôme pour cette invitation, de nous avoir accueilli si chaleureusement, et on va se quitter en musique comme toujours avec une carte blanche laissée à nos invités. Aujourd’hui ça va être Offspring avec le titre the “The kids aren’t alright”. Bon écoute à bientôt merci 

Merci Romuald 🙂

Encore merci à Romuald pour cet échange. Retrouvez les 17 autres rencontres précédentes du podcast : On est pas bien là ?! https://www.lastationb.fr/podcastfilter/on-est-pas-bien-la/

Publié sur cette page le mercredi 25 octobre 2023 - Podcast on est pas bien
Publié sur le média (Podcast on est pas bien) le 25/10/2023

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